Le jour, la nuit où j’ai besoin d’un petit homme pour me tenir compagnie, ou lorsque j’ai besoin de fantaisie, je fais appel à mon seul et unique sex slave attitré, le bien nommé “la trique”. Un nom bien porté pour un esclave entièrement dévoué aux plaisirs charnels de sa Maîtresse et Reine, dont le seul regard et simple cillement suffisent largement à le faire trembler de désir, au plus profond de son être vil et lubrique.
La trique a plusieurs cordes à son arc, mais la Maîtresse l’a choisi pour ses qualités évidentes et palpables, se trouvant un peu en-dessous de la ceinture. Toujours prêt, toujours d’attaque, je reconnais que la trique est un objet utile et agréable, et j’ai bien peur qu’à force de l’utiliser, je deviens un peu accro à ses services. Quoi qu’il en soit, la trique sait très bien qu’il n’a pas intérêt à déroger aux règles de soumission et de servitude, car il sait que je suis intransigeante, et que la moindre incartade suffise à ce qu’un privilège inespéré pour un esclave de son état, pourrait se transformer en une véritable torture. Donc, l’animal file doux et s’abstient de trop s’épancher sur ses instincts de mâle en rut, car sa mission première est d’abord de me procurer du plaisir, ni plus ni moins.
Il n’y a pas si longtemps donc, j’ai convoqué la trique car éreintée d’une journée harassante, j’avais besoin de me détendre. La trique est l’un des rares soumis qui soient autorisés à me servir chez moi, il connaît bien la maison et le protocole, d’ailleurs, il a les clés. Il se présente à l’heure indiquée avec les offrandes de circonstance, une boîte de chocolat et une bouteille de champagne. Il me présente les offrandes avec humilité et je lui passe son collier en le taquinant, du bout des pieds. Ensuite je l’ordonne de mettre le champ’ au frais et de se dévêtir en ne gardant que son slip et son harnais intime, et de se mettre ensuite à genoux dans un coin, le temps que je me prépare.
Lorsque je le tire par son collier pour le mettre au pied du lit, la trique était dans tous ses états. Il bafouille, se trompe de coupes pour le champ’, en verse à côté… et il bande dur, adorable la trique. Je commence à jouer avec lui, à tirer son harnais bien tendu, l’excitation monte de quelques crans de mon côté comme du sien. Ce soir-là, je lui fais une petite surprise: le jeu de la momie en film plastique, seuls les endroits stratégiques ne sont pas enroulés dans le film: la tête et le sexe. Après l’avoir immobilisé et momifié, je le fait tomber comme une quille, le roule par terre, le chevauche, le frappe, le cravache, l’étouffe…encore et encore… Quand je fus satisfaite, je le libère de son enveloppe, il était tout en sueur, un peu abasourdi…mais ce n’est pas encore fini, je lui réserve un autre jeu que j’adore, faisant appel à sa langue agile et ses doigts fouineurs, que je commande avec précision pour plus de plaisir. Autant dire que je me suis bien amusée cette nuit-là.
La trique, mon petit homme-jouet, tu sers ta Maîtresse comme personne d’autre, continue.
Maîtresse Eva