Parlons de chose qui ne fâche pas, parlons de télé. Vous aimez les séries? américaines ou brésiliennes, elles sont comme des drogues à petite dose que l’on administre régulièrement pour vous faire oublier la réalité et le quotidien. A l’opposé de la série-cultissime que j’adoooooore, Sex and the City, basé sur le roman de Candace Bushnell, il y a une autre série que je viens découvrir tardivement, mais qui m’a littéralement scotchée, je parle de la série Rome. Tout simplement époustouflant!
On est bien loin de New York, des questions existentielles et des Manolo Blahnik de Carrie Bradshaw, le personnage central de Sex and the City,et effectivement comme le titre l’indique, on est à Rome au premier siècle avant l’ère chrétien, qui fut en ces temps glorieux, l’épicentre du pouvoir absolu que patriciens et plébéiens se disputaient férocement à coup de vote ou de glaive, selon les circonstances.
Les héros de cette série étonnante de précision aussi historique que cinématographique, sont deux légionnaires romains, Lucius Vorenus et Titus Pullo, contemporains et ayant servi sous l’ordre de Jules César, alors qu’il n’était alors que simple général, car, suivez-bien, par la suite après moult rebondissement il deviendra dictateur, consul, empereur de Rome, croulant sous les lauriers et les pièces d’or à sa propre effigie. A la mort de César, Octave son fils adoptif et non moins futur Auguste d’un côté et de l’autre, Marc Antoine son fidèle bras droit, s’entredéchirent pour la succession à travers des guerres fratricides et des alliances improbables. Que du grandiose.
Cette série, qui ne comporte que deux saisons hélas est une pure merveille, mêlant habilement fiction et histoire. Le décor, les costumes, les ambiances sont soignés et fidèlement reproduits jusque dans les moindres détails, les acteurs principaux sont convaincants dans leurs rôles. J’ai une préférence particulière pour le rôle de Titus Pullo, joué par Stevenson, une bonne bête de guerre et de sexe, avec de beaux yeux bleus limpides qui se démarquent ostensiblement de son personnage brut et mal dégrossi.

Et du sexe, il y en a dans Rome. Big l’expérimenté ou même Ray, le soi-disant sex toy performant de Carrie peut aller se rhabiller. Là c’est du sérieux, avec un rien de réalisme et de bestialité qui font mouche, et qui fait dire, ah, c’était comme ça alors au temps des romains. Et un autre détail qui m’a bien plu dans la série: la place importante que joue la femme dans toutes les intrigues, fatale et vénéneuse, ça j’adooooooore.
Dommage qu’il n’y a que deux saisons. Le tournage a coûté tellement cher, on parle d’un budget dépassant les cent millions de dollars pour une saison, que HBO, qui a également produit Sex and the City a réduit le nombre d’épisode pour limiter les dépenses. Les résultats sont là, c’est une série extraordinaire.
L’avez-vous vu?
A bientôt.
Maîtresse Eva.
